Tucker Pete West
≈ Life is a drink, and love's a drug ≈
Credits : dailyhenrycavill (tumblr)→ Prénom : Tucker de son premier prénom et Pete du second, mais il préfère Tuck ; → Nom : West ; → Âge : 35 ans ; → Nationalité et origines : Nationalité américaine avec des origines argentines ; → Orientation sexuelle : Hétérosexuel ; → Civilité : Veuf ; → Études/Métier : Ancien pompier reconverti en ouvrier du bâtiment ; → A Newport Beach depuis ? Toujours. Il y est né, il y a vécu le meilleur mais également le pire. Et pourtant il est toujours là, ce surement jusqu'à son dernier souffle ; → Groupe : Atwood ; → Avatar : Henry Cavill ;
Les petits secrets
≈ ≈ ≈
N’est pas à l’aise pour exprimer ses émotions – N’accorde que très rarement sa confiance – Jouait de la guitare mais a abandonné comme bon nombre de ses autres passions – Ne roule qu’en moto – Aime le vieux rock et les westerns – Accro à l’adrénaline, la vitesse et les sensations fortes car ceux sont les seules émotions qu’il semble encore ressentir avec la haine – Fait du sport quotidiennement pour se maintenir en forme et devenir plus fort– Ses boissons de prédilections : le whisky et la bière – Déteste les comédies romantiques – Insomniaque, il n’a besoin que de peu d’heure de sommeil par nuit – Ne boit jamais de thé, uniquement du café noir, extra fort – A plusieurs tatouages sur le corps – Possède une arme à feu, un 9mm, dans un tiroir de sa maison – Se sent coupable et responsable du meurtre de sa fille, de ne pas avoir su la protéger alors que c’était son rôle – N’a jamais pu faire le deuil, ni de sa fille ni de sa femme, seul le désir de vengeance le maintien en vie – Est devenu solitaire, agressif et sombre – A toujours détesté les combats et le fait de se battre, jugeant cela trop sauvage et vide de sens, aujourd’hui il ne vit que pour ça et participe à des combats clandestins.
Give you all I am.
≈ ≈ ≈
Assis dans la salle d’attente, le regard vide il attend… Attendre, c’est tout ce qu’il peut faire de toute façon. Attendre la mort. Attendre l’heure de la vengeance. Attendre son tour au supermarché. Attendre son tour chez le psy. Attendre…
Jugé pour comportement violent et addictif, le jeune homme avait échappé à une peine de prison au vu de son passif. Alcoolique, il déclenchait des bagarres dans des bars, dans des parcs, partout dès que la colère montait et que la boisson l’y aidait. Trouble sur la voie publique, agression sur agent, il a eu de la chance. Il fut condamné à des intérêts généraux et dut suivre un psychologue. Ce n’était pas un choix de sa part mais entre ça et la prison, c’était logique. En un an, il avait rencontré trois psychologues. Le premier, ça ne l’a pas fait dès la première séance. Le second est décédé dans un accident de voiture et le troisième a préféré transféré son cas à un quatrième psychologue. Cas qui semblait désespéré puisque personne ne semblait vouloir de lui en thérapie ni être capable de lui venir en aide. Aide qu’il ne demandait pas nécessairement, puisque dans son esprit tout était clair. Il savait ce qui lui restait à faire. Seulement le voilà, à attendre dans une salle d’attente pour rencontrer ce quatrième psychologue. Il était las de devoir tout recommencer, las de savoir qu’il lirait son dossier comme les autres en se faisait une idée toute tracée. Las.
«
Monsieur West ? Tucker West ! ». Interpellé par une voie féminine, il sorti de ses songes. Le psychologue en question était en fait une psychologue. Ça il ne l’avait pas vu venir. Mais après tout. Entrant, sans un mot, il prit place et se mura dans un silence. Il l’écouta se présenter, lui évoquer le déroulement des séances, etc. Mais ce n’était qu’un écho de ce qu’il avait déjà pu entendre. Elle était là pour l’aider, pour le soutenir. Tous le lui avait dit et pas un n’a sût le faire. Ce ne sont que des mots, juste des mots. Après tout, il s’agit de son travail. Ceux sont des arguments de vente qu’un commercial pourrait employer !
Bien assis dans le fauteuil, il se contenta de rester figer. Pas un mot. Pas un sourire. Pas un détournement du regard. Rien. Il y a quelques minutes il attendait son tour dans la salle d’attente et maintenant il attendait que la séance se termine. S’il était forcé d’être là, rien ne l’obligeait à parler. Et puis, parler de quoi ? De son enfance ? Pour qu’elle aille y trouver un drame infantile qui refléterait la personne qu’il est devenu adulte ?! Pour qu’elle associe son comportement violent à un conflit paternel ou encore à un œdipe non résolu ? Baliverne ! Rien de ce qui lui arrivait aujourd’hui n’était le reflet de son enfance. Sa famille était tout ce qu’il y avait de plus normal. Des parents aimants d’une famille modeste et trois enfants. Tuck avait d’ailleurs toujours eu de bon rapport avec ses cadets. Aucune n’ombre à l’horizon. Tous vivent encore. Et de toute façon, doit ça doit être inscrit dans son dossier.
Assis dans le silence le plus complet, son esprit était tourné vers le passé et la raison qui le poussait à être ici. Il y pensait tout le temps, jour et nuit. Sa vie était devenue un cauchemar. Il ne trouvait aucun échappatoire, ni dans la journée ni dans ses rêves la nuit, la culpabilité et la haine l’empêchant de connaitre le repos. Tout ce qu’il avait entreprit dans la vie, il l’avait réussi. Généreux, le cœur sur la main, prêt à prendre tous les risques pour sauver son prochain, c’était naturellement qu’il était devenu pompier, et ce dès sa majorité. 12 ans de service ! Il avait même atteint le grade de lieutenant. C’était également par son métier qu’il avait rencontré Leslie, une chirurgienne cardiaque qui devint sa femme. Une amourette de jeunesse qui fut le grand amour de sa vie. Ensemble ils eurent une fille, Alissa. La famille parfaite et idéale. Tout du moins c’était…
Tout le monde connaissait le drame dont sa famille avait été la cible. Tout le monde savait. Tout le monde murmurait quand il passait dans la rue. Même elle, elle le savait. Si ce n’était pas en lisant son dossier, c’était par les journaux. Mais elle savait. La version que tous connaissaient était qu’Alissa avait été la victime d’un tueur en série il y a moins de deux ans. Accablée par le chagrin et la douleur d’avoir perdu un enfant, qui plus est dans ces circonstances, Leslie se suicida quelques mois plus tard. Perdre son enfant et sa femme, voilà ce qui l’a mené à n’être plus l’ombre de lui-même. Seulement, lui ce n’était pas les gros titres dont il se souvenait. Il l’avait vécu. Il n’avait pas su protéger sa fille. Pourtant il n’avait détourné le regard qu’un instant. Elle avait 7 ans. 7 ans ! Quand il ferme les yeux il entend ses cris l’appeler à l’aide, mais à chaque fois il arrive trop tard. Il a vu ce que cet enfoiré lui a fait. Il a vu son corps. Il a vu le rapport d’autopsie. Il a vu et ceux son des images qui ne peuvent s’en aller. Elles le hantent. Il n’a jamais parlé de ce qui c’était passé là-bas, de ce qui était réellement arrivé à Alissa.
Sa femme n’avait pas supporté la réalité. Elle en voulait à Tuck, mais également à elle-même, de ne pas avoir été là, d’avoir privilégié son travail à sa famille. Elle avait été suivie par un psychologue, pendant plusieurs mois, puis par un psychiatre qui l’avait bourré de médicament pour la calmer. Mais personne ne pouvait la comprendre. Personne sauf lui. Il essaya de la soutenir, faisant taire sa propre douleur. Mais un soir, en rentrant chez eux, il la découvrit baignant dans une mare de sang. Morte. Encore une fois il était arrivé trop tard…
Tout ça, c’était inscrit dans son dossier. C’était ce qui lui avait valu des intérêts généraux plutôt que la prison. Pourquoi ? Parce que le juré avant ressenti de la compassion pour lui. Alors oui, il a commencé à boire et à se battre, parce que lui, tout ce qu’il ressent c’est de la colère et de la douleur. La boisson l’aide à faire taire sa douleur et se battre le pousse à extérioriser sa colère. Mais ce n’est jamais assez. Voilà peut-être la raison de sa présence ici, dans ce cabinet ! Parce que tout le reste, tout l’après n’est que mystère pour tout le monde. Il a coupé les ponts avec ses proches pour ne pas les emporter dans sa chute. Son changement de travail et le sport intensif, qui plus est extrême, lui a permis de développer ses muscles et d’avoir la carrure si imposante qu’il possède aujourd’hui. Il a besoin de plus de force parce que s’il n’a pas craqué et s’il est toujours vivant c’est pour une raison précise : la vengeance. L’homme responsable du meurtre de sa fille a été arrêté, mais ça ne lui suffit pas. Tôt ou tard, il sait qu’il sortira pour bonne conduite ou vice de procédure, allez savoir ! Alors ce jour-là, il veut être présent. Il veut être le dernier visage que cette pourriture verra avant de mourir. Il est prêt ! En attendant il participe à des combats clandestins et améliore son jeu. La haine fait de lui un adversaire redoutable. Et ce qui est bien dans ces combats, c’est qu’il n’y a pas de règle ! Seule la loi du plus fort l’emporte, comme dans la vraie vie…
Son cas relèverait sans doute d’une thérapie intensive. Si cette femme savait dans quoi elle s’était embarquée elle aurait peut-être refusé son dossier, elle aussi. Alors il continua de se terrer dans un silence durant tout le reste de la séance. S’il doit se confier à elle un jour, autant être sûre qu’elle ne le lâchera pas comme les autres. Un psychologue comme un ami mérite sa confiance et pour l’instant c’est loin d’être gagné… Quand sonne enfin la fin de la séance, il la laisse parler et quitte la pièce, comme il est entré sans un mot.
A la seconde séance il lui rappela simplement qu’il était là non par choix, mais par ordre du juge et pour la simple raison qu’un de ses confrères avait refusé son cas. Elle était donc libre de faire pareil. De toute façon, il n’était là que parce qu’il le devait, alors que ce soit elle ou un autre, cela n’avait pas d’importance. Cependant elle s’accrocha et persista, de séances en séances. Une jeune femme surprenante. Seulement Newport est une petite ville et les gens parlent beaucoup. Il était bien placé pour le comprendre. Vraies ou fausses il n’y accordait jamais d’attention. Enfin, jusqu’à ce qu’il entende que sa psy était une femme battue. Une rumeur qu’il prit en considération au vu de la gravité de celle-ci. Rapidement il se mit à être plus attentif pendant leur séance et remarqua que dès qu’il se montrait violent ou dur dans ses propos et son regard, elle se crispait. Légèrement, mais suffisamment pour qu’il le perçoive. Il ne lui en a pas touché un mot, mais ça ne serait tardé. En quoi une femme brisée peut l’aider lui, alors qu’elle-même est incapable de se réparer. Pourtant malgré ce qu’il peut penser, il ne peut s’empêcher de vouloir la protéger de cet homme. Il ignore tout de lui, il ignore même si la rumeur est vraie, mais quoiqu’il en soit elle a peur de quelque chose, de quelqu’un. Peut-être qu’il s’agit d’un transfert patient-psychologue, mais cette brune l’intrigue et l’obsède. Il devrait faire quelque chose, oui mais quoi ? Il a été incapable de sauver sa fille, incapable de sauver l’amour de vie, comment pouvait-il être capable d’aider une inconnue qui était sensée le sauver lui ?! …
Behind the window.
≈ ≈ ≈
→ Prénom/pseudo : Squirella ;
→ Âge : 28 ans ;
→ Pays/Régions : France/Bretagne ;
→ Comment tu as atterri là ? : Bazzart ;
→ fréquence de connexion : 4-5/7 ;
→ Un commentaire ? : ;