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 JULIET ≈ your smile's forever in my mind

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Damian Butler
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Damian Butler

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MessageSujet: JULIET ≈ your smile's forever in my mind   JULIET ≈ your smile's forever in my mind EmptyDim 21 Aoû - 18:39

your smile's forever in my mind

juliet wheeler & damian butler


« Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. »
- Frédéric Beigbeder -
S’il n’était pas un artiste au succès mondial, Damian Butler avait néanmoins une notoriété aux Etats-Unis qui lui offrait certaines opportunités, souvent fortes agréables. C’est pourquoi, lors de son arrivée à Newport, sa présence sur les lieux n’avait pas été secrète très longtemps. La fameuse « University of California Irvine » n’avait donc pas trop tardé à prendre contact avec lui pour lui proposer une place, un collaborateur les ayant quittés pratiquement à la veille de la rentrée scolaire. Passionné comme il l’était, il fut difficile, voire quasiment impossible, pour Damian de refuser une telle opportunité. Ce fut donc ainsi qu’il devint « Professeur d’histoire de l’art à l’Université Irivine ». Non seulement ce nouvel emploi, en plus de la direction de la Z galerie et son art qui lui prenait une bonne partie de son temps, lui permettait de mettre « du beurre dans les épinards », mais en plus, il avait la grande qualité de le mettre en contact avec bons nombres de jeunes artistes talentueux. Et puis, au vue de sa situation actuelle, il devait avouer que cette proposition d’emploi avait été salvatrice. Son emploi du temps était chargé, ce qui l’empêchait de ressasser sa situation, son mariage catastrophique et son fils qui se trouvait à des kilomètres de lui sans qu’il ne puisse le voir. Son moral n’était donc pas au beau site et, sa fonction de professeur l’obligeait tout de même à garder une certaine dignité et à ne pas « plonger » la tête la première dans les mauvaises habitudes et l’autodestruction.

Il avait passé son weekend à préparer son cours du lundi, espérant le rendre suffisamment interactif pour que les élèves ne s’endorment pas la tête dans les mains. Il voulait avant tout, par ce travail, transmettre sa passion de l’art et la fameuse curiosité, nécessaire à tout artiste pour pouvoir avancer et progresser. Sa liste de thème à aborder tout au long de l’année pour que les élèves soient à niveau était relativement conséquente et, surtout, barbante. Chaque nouveau cours était donc un véritable challenge pour lui, car il espérait ne pas devenir trop vite le « prof ennuyeux ». Les cours du lundi étant réservés aux premières années, la matière qu’il devait leur enseigner était relativement « basique » et n’était pas la plus passionnante. Car avant de pouvoir explorer le monde de la Rome et de la Grèce antique et de pouvoir admirer les superbes de la Renaissance, il fallait dans un premier temps étudier « l’art de la préhistoire », ce qui, au XXIe siècle, n’intéressait plus vraiment grand monde. Par ses contacts cependant, Damian avait réussi à acquérir quelques pièces rares, dignes de musée, qu’il pourrait exposer à ses élèves. Ses études poussées lui avaient permis de connaitre chaque période sur le bout des doigts, de la signification des symboles aux techniques de création. Il espérait donc être le plus intéressant possible pour une telle matière.

Ce lundi matin-là, Damian s’était levé tôt, comme à son habitude. Après son routinier « café-clope », il s’était douché rapidement avant d’enfiler une tenue « décontractée mais professionnelle », à savoir un jeans, un polo et son blazer noir. Il s’appliqua à disposer délicatement les antiquités qu’il avait en sa possession dans son attaché-case, après les avoir précautionneusement emballées dans du papier bulle. Sa mallette prête, ses documents de cours sous le bras et un mug de café dans la main, il avait filé à son travail.

Lorsque la sonnerie retentit à la fin du dernier cours de la journée, les élèves autant que lui, parurent surpris. Il fut étonné du bon déroulement de son cours et de la vitesse à laquelle la journée avait passée. Alors que les étudiants se précipitèrent dehors, lui rassembla ses affaires en toute tranquillité. Cela l’empêcherait de se retrouver dans les couloirs du Campus à l’heure où tous se précipitent hors de l’enceinte pour profiter de leur fin de journée. Après quelques minutes, les bruits se dissipèrent, signalant que la plupart des élèves avaient déjà quittés les lieux. Sa mallette à la main, il sortit de la classe et, après avoir traversé le long couloir principal, se dirigea vers le patio. Quelques rares étudiants étaient assis aux tables, çà et là, pour réviser leurs cours du jour ou simplement discuter un peu.

Il s’assit sur un des bancs en pierre installés près de la fontaine centrale et s’alluma une cigarette, parcourant du regard l’espace autour de lui. C’est alors qu’il la vit. Son cœur sembla manquer une mesure, alors qu’il ne pouvait détacher ses yeux de la demoiselle. De l’autre côté de la cours, assise au pied d’un arbre, elle était là, concentrée sur son carnet de croquis. Il se mordit la lèvre. Pourquoi diable était-il attiré pareillement par cette femme ? Cela ne lui était jamais arrivé auparavant, même avec son épouse, Amelia. Son visage, ses cheveux fins retombant sur ses épaules, sa façon de se mordre la lèvre inférieure lorsqu’elle se concentrait à tirer un trait, son regard doux… Tout en elle semblait ensorceler le jeune homme. Il expira la fumée bleutée de sa cigarette en réfléchissant. Devait-il aller lui parler ou serait-ce trop intrusif ? Il serait, en tous les cas, préférable qu’il ait une raison de l’aborder. Il attendit donc, se creusant la cervelle pour trouver ne serait-ce qu’une bribe d’idée, tout en terminant sa cigarette.

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Juliet Wheeler
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MessageSujet: Re: JULIET ≈ your smile's forever in my mind   JULIET ≈ your smile's forever in my mind EmptyMer 24 Aoû - 21:30



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Son réveil avait arraché Juliet à sa nuit, aux méandres de ses rêves et la poussait à s’extirper de ses draps chauds. Elle avait du mal à ouvrir les yeux, comme chaque veillée de rentrée elle avait eu du mal à trouver le sommeil. Ajouté au fait que de toute manière, depuis quelques temps déjà elle ne dort que très mal, avec peu d’heures de sommeil au compteur. Elle se leva finalement et fila dans la salle de bains avant de passer sous la douche. Le moment préféré de sa journée. Celui qui lui permet de se décontracter pleinement, qui ouvre le bal de sa journée et où elle peut presque penser à voix haute sans se soucier de quoi ce soit. Elle quitta son peignoir avant d’enfiler un jean et un haut ample en soie vieux rose et un blazer bordeaux et coiffa sa crinière brune d’une tresse en épi. Elle descendit  les marches, son sac sur l’épaule. Arrivé à la cuisine, elle retrouva son père en train de lire le journal et sa mère qui s’apprêtait à partir courir.  Elle sourit en se disant qu’on aurait aisément put croire en une famille américaine classique. « Bonjour mon cœur. » Lança sa mère qui, malgré les nombreuses réticences de la brune à ce propos, n’avait de cesse de l’appeler ainsi. Son père quant à lui, ne leva qu’à peine les yeux de son journal pour jeter un bref coup d’œil en sa direction. « Salut » Rétorqua Juliet. « Tu devrais prendre un vrai petit déjeuner ce matin. » Au lieu de ça, Juliet saisie une pomme dans la corbeille de fruit et s’apprêtait déjà à sortir. « A ce soir » Depuis qu’elle était tombé sur ce dont elle n’aurait pas dû, dans la bureau de son père, l’ambiance est quelque peu tendu entre eux. La jeune femme est tellement déçue et mal à l’aise par rapport à ça que pour le moment, elle ne lui adresse qu’à peine la parole et ce fait semble totalement réciproque. Mais il n’y a pas que ça. Son mariage avec Phoenix est de plus en plus évoqué à la maison. Se fiancer avec lui fut une chose mais aller jusqu’au bout des choses et se marier avec lui en est une autre. Elle ne l’aime pas. Pas de cette manière tout du moins. Et elle sait, elle sent qu’il en est de même pour lui. Ces fiançailles ne sont qu’une mascarade dont le poids est de plus en plus lourd à porter.

Étrangement, compte tenu de tout cela, la rentrée pour elle n’est pas une tare et n’en a d’ailleurs jamais été une. Elle aime cette ambiance particulière, ce moment où chacun est pressé de sortir ses toutes nouvelles affaires, où l’ont retrouve ses amis et même ses ennemies, qui dans le fond nous ont aussi manqué, et où on découvre son nouvel emploi du temps.  Outre cela, Juliet aime suivre ses cours. Le stylisme la passionne réellement, même si cette passion vient en second plan derrière l’art et plus précisément la peinture. Même si depuis quelques temps, pour ne pas dire quelques années déjà, elle se consacre uniquement au stylisme et à l’élaboration de sa propre ligne de vêtement. Elle est comme ça Juliet, elle se donne corps et âme et quant à une idée en tête, elle fait tout pour atteindre ses objectifs. Elle à toujours été une élève et une étudiante sérieuse et intelligente. Elle à beau être pistonné dans le milieux par ses parents et leurs contacts elle n’en ai pas moins dépourvue de talent, bien au contraire. Pour le moment elle n’est que stagiaires certes, mais en plus de son travail fourni pour l’entreprise dans laquelle elle travaille, elle met également de côté ses plus patrons pour son propre compte et surtout elle commence à tout préparé, allant même jusqu'à avoir trouvé les locaux qui accueilleront sa propre entreprise !

Elle s’arrêta en chemin au Starbucks pour se prendre un macchiato, son pêché mignon du matin, qu’elle bût sur la route. Le café ne se trouvant non loin du campus, elle avait pour habitude de laisser sa voiture ici et de s’y rendre à pieds. Elle aimait marcher un peu et surtout marcher seule. A peine arrivée à l’université, elle fut rejoint par Capucine et Inna, toutes deux assez excités par cette nouvelle rentrée. Comme chaque année, elles savaient que toutes les trois seraient séparées en classe, ne suivant pas les même filières, mais si elles voulaient travailler un minimum ce n’était pas une si mauvaise chose. N’ayant pas pour habitude d’arriver sur place très avance, elle ne se virent que peu de temps avant que la première sonnerie de la journée ne retentisse. Elles se retrouveraient pour la pause déjeuner qui leur offrirait le loisir de discuter de cette matinée mais aussi des derniers potins.

La journée passa à vive allure. Le programme de l’année semblait intéressant et les nouveaux professeurs qu’avaient put brièvement rencontrés Juliet semblaient réellement compétant  et désireux de transmettre leurs savoirs et connaissances.  Les amies de la jeune fille, n’avaient pas terminées leur journée elles. Alors au lieux de rentrer chez elle, chose dont elle n’avait absolument pas envie, elle s’assit sur l’herbe, au pied d’un arbre près de la fontaine. Elle avait l’habitude s’installer, souvent entre ses cours. Elle sorti son carnet de croquis, qui ne la quittait que très peu souvent, et elle continua un croquis qu’elle avait déjà commencé. Elle l’avait débuté le soir de l’inauguration de la galerie Z. Ce soir là, elle ne sait pas si l’effervescence de cet événement ou bien le fait d’avoir contempler d’innombrables superbes œuvres d’arts ou bien encore le fait d’avoir rencontré cet homme en était à l’origine, mais elle avait été énormément inspiré. A tel point que, comme à son habitude elle était partie sur l’ébauche d’une model féminin, une robe à la fois sophistiqué et élégante mais avec cette touche de robe de princesse qui caractérise quelque peu ses modèles, mais également sur un model de bijoux. Une broche. Un première pour elle. Cette broche en question, arborant une palette de couleurs captivantes, tels celle de la toile qui l’avait tant captivé ce soir là et aussi des détails fulgurants. Les coups de crayon de Juliet était à la fois précis et indécis.  En pleine ébauche, les rayons du soleil lui offrant jusqu’alors une visibilité parfaite furent terni par une ombre qui semblait prendre de plus en plus d’ampleur. La brune leva alors la tête et fronça les sourcils, le temps que vue s’habitue au changement du lumière, mettant une main à plat devant son front, pour faire un peu plus d’ombre à ses yeux, elle reconnu cette silhouette. Elle reconnu cet homme. « Monsieur Butler ? » Lança-t-elle on ne peut plus surprise de le voir ici. Comme la première fois où elle l’avait vu, elle fut troublée. Elle se mordit la lèvre inférieure, s’interdisant intérieurement de rougir !
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Damian Butler
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MessageSujet: Re: JULIET ≈ your smile's forever in my mind   JULIET ≈ your smile's forever in my mind EmptyDim 28 Aoû - 11:23

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« Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. »
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Après avoir aperçu Juliet Wheeler, son esprit s’était troublé. Elle lui donnait l’impression d’avoir à nouveau quinze ans, tant elle l’intimidait et tant il perdait ses moyens lorsqu’il la savait à proximité. Ce qui était tout bonnement ridicule, mais bon, il parait que les sentiments, ça ne se contrôle pas… Il avait détourné le regard, histoire d’essayer de se concentrer sur autre chose mais, honnêtement, tout ce qu’il avait sous les yeux le ramenait invraisemblablement à elle. Voyant donc qu’il n’arrivait pas à la sortir de ses pensées, qui tourbillonnaient autour du souvenir de son sourire, le soir de l’inauguration de la Z Galerie, il dut se résoudre à accepter cette semi-obsession et à "faire avec", comme on dit. Il soupira et tira sur sa cigarette, expirant une volute de fumée bleutée qui s’éleva dans l’air, modifiant les couleurs et brouillant momentanément la netteté du feuillage de l’érable qui se trouvait en face de lui.

«  Bon, mon petit Damian… Comme tu n’arrives pas à la sortir de tes pensées, le mieux, c’est de"combattre le mal par le mal", non ? Pourquoi ne pas innocemment aller lui parler ? Bien sûr, t’es bien plus vieux qu’elle, et la probabilité que tu l’intéresses un jour est bien faible mais… Si tu ne peux pas la sortir de tes pensées, c’est peut-être un signe indéniable que, d’une manière ou d’une autre, vous êtes liés. Ne serait-ce que par l’art, tiens, ce serait déjà nettement suffisant, non ? » Ah, les dialogues intérieurs. Cependant, il avait beau avoir l’impression d’être un peu déranger, avec ses monologues intérieurs, il devait l’avouer, c’était bien utile. Était-il le seul dingue à faire ça ? C’était un autre sujet… Effectivement, pensa-t-il, l’art était sans aucun doute un point commun qui les liaient… Peut-être pas suffisamment actuellement mais… Une idée lui vint soudainement, comme un éclair de lucidité. Il savait comment l’aborder, et il avait désormais même un prétexte pour la voir régulièrement. Et c’était, actuellement, tout ce dont il avait besoin.

Il termina sa cigarette, prit son courage à deux mains et s’approcha tranquillement de l’arbre aux pieds duquel la jeune femme était installée. Il essaya d’avoir un air décontracté qui lui paraissait bien faux, mais bon… Peut-être qu’elle ne le remarquerait pas… La jeune femme sentit sa présence car, lorsqu’il allait ouvrir la bouche pour la saluer, elle releva la tête et le dévisagea, surprise. « Monsieur Butler ? » Elle semblait relativement perturbée de le voir ici et tout d’un coup, il comprit qu’effectivement, en temps normal, il n’aurait rien à faire ici. Il espéra vivement qu’elle ne le prenne pas pour un psychopathe qui la suivait. Il fit un petit sourire et lui répondit « Mademoiselle Wheeler, bonjour. » À dire vrai, il était embrassé et soudain, l’idée qui lui avait traversé l’esprit lui parut totalement stupide. Il se força à garder son petit sourire et, sous le regard terriblement interrogateur de la jeune femme, il expliqua d’un air faussement détendu : « Je vous rassure, je ne vous suis pas. Je suis professeur d’histoire de l’art. Le directeur m’a demandé de le dépanner alors… » Il avait l’horrible impression d’avoir 15 ans, de devoir se justifier et de ne pas savoir sur quel pied danser. C’était la sensation la plus étrange qu’il avait ressenti depuis bien longtemps. Il sortit sa main gauche de sa poche et, en désignant le cahier de croquis de la demoiselle, demanda : «  Et vous ? Vous n’avez pas encore quitté l’enceinte de l’université ? Un élan d’inspiration, peut-être ? » Vulgairement parlant, il se sentait CON. Et il n’y avait pas d’autres mots, d’après lui, pour mieux résumer son état d’âme actuel. Con. C’est tout.


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MessageSujet: Re: JULIET ≈ your smile's forever in my mind   JULIET ≈ your smile's forever in my mind EmptyVen 16 Sep - 10:07



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Maintenant sa main à plat au dessus de ses yeux, pour les couvrir de la lumière aveuglante, elle scruta le jeune homme qui sembla presque surpris qu’elle le voit là, tout comme elle-même l’était. Un sourire se dessina sur ses lèvres, la lumière avait beau gêner Juliet, cela n’empêcha pas sa peau de frissonner devant ce sourire. Cet homme avait indéniablement quelque chose de particulier. L’étudiante en était persuadé. Il avait en effet sur elle, un effet novateur. Il la troublait. Comme personne ne l’avait fait auparavant. Il faut dire qu’avec Phoenix, c’est très particulier. Elle a tout à fait conscience que ses sentiments envers lui ne sont pas cet amour qui uni un couple. « Mademoiselle Wheeler, bonjour. » Sa voix. Elle la troublait que d’avantage. Pourtant, depuis qu’elle l’avait rencontré ce soir là, il lui semblant que cette voix au timbre chaud, résonnait dans son esprit. « Bonjour. » Se contenta-t-elle de répondre poliment, battant des cils. Décontracté et toujours souriant, le jeune homme paraissait à l’aise, après avoir scruté le regard de Juliet, il repris la parole. « Je vous rassure, je ne vous suis pas. Je suis professeur d’histoire de l’art. Le directeur m’a demandé de le dépanner alors… » Cette fois-ci, ce fut au tour de la brune de sourire, et même de laisser un léger rire s’échapper d’entre ses lèvres. L’idée qu’un homme tel que lui puisse la suivre ne lui avait pas effleuré l’esprit une seconde. Professeur d’histoire de l’art, décidemment, il avait tout pour plaire. Cet homme à lui seul était en tout point passionnant pour la jeune femme. Alors comme ça, il allait prodiguer des cours ici ? Dans son université ? Elle allait donc être amené à le croiser régulièrement, et qui sait, même avoir des cours avec lui ? A cette idée, son cœur battit plus rapidement. Elle l’aimait cette idée. « Je ne doute pas un instant quand au fait que vous ne me suiviez pas. Je vois que vous avez de nombreux talents alors. Peut être aurais-je l’honneur de suivre votre cours. » A l’évocation de cette dernière phrase, un aveu fait à demis mots, les joues de Juliet s’empourprèrent. Elle baissa le regard sur son croquis, espérant que le brun n’en ai rien vu. «  Et vous ? Vous n’avez pas encore quitté l’enceinte de l’université ? Un élan d’inspiration, peut-être ? » Si il savait. C’était tout à fait ça. Et cet élan d’inspiration venait soit de sa propre toile qu’avait tant aimé Juliet ou bien directement de lui. Elle ne savait pas vraiment à qui, à quoi elle le devait mais il était vrai que depuis ce soir là elle n’avait plus quitté ses crayons. « J’aime rester ici parfois après mes cours. C’est tranquille. Mais il est vrai que j’avais hâte de coucher sur papier mes idées. » Partager entre le désir de les partager avec lui et celui de se sauver parce qu’elle était gêné par tout ce que cet homme lui faisait ressentir, elle hésitait. Mettant sa réserve inhabituelle de côté elle se décida finalement. « Vous voulez-voir ? » Lui proposa-t-elle tout en plongeant à nouveau son regard dans le sien.  Elle avait hésité, aussi parce que si il acceptait et qu’il s’asseyait là à côté d’elle, son cœur risquait de connaître quelques ratés. Elle en était persuadé.  
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MessageSujet: Re: JULIET ≈ your smile's forever in my mind   JULIET ≈ your smile's forever in my mind EmptyVen 16 Sep - 12:28

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« Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. »
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Sa main gauche protégeant ses yeux clairs des rayons du soleil qui filtraient entre le feuillage du vieux chêne au pied duquel elle était assise, son regard doux et bienveillant, son sourire… La demoiselle avait tout pour plaire, ou du moins, tout pour plaire à Damian. Il remarqua l’éclat étincelant d’une bague à son annulaire qui lui fit un pincement au cœur. Apparemment, malgré son jeune âge, il semblerait déjà qu’elle se soit engagée dans une relation prometteuse et à long terme. Une once de jalousie lui parcourut l’esprit alors même qu’il tentait de se ressaisir. « Damian, non seulement tu ne l’intéresses certainement pas, mais en plus de ça elle est bien plus jeune et … Bref, mon gars, laisse tomber. Même si les sentiments que tu semblent éprouver sont forts, même si, au fond de toi tu le sens, que c’est peut être la bonne… Laisse tomber. Ton âge, tes problèmes, ton fils… Tu n’as rien pour la séduire véritablement, malgré le petit sourire charmeur que tu grimaces depuis quelques minutes… »

Il poussa un petit soupir et lui sourit en l’écoutant lui « avouer à demi-mot » qu’elle souhaiterait pouvoir suivre son cours. Il fût touché par son teint rosissant à mesure que son regard doux s’abaissait. Il fût touché par ce sourire, presque mélancolique, à l’évocation de cette idée. « Je ne suis pas spécialisé au sujet du cursus de cours que vous devez suivre en stylisme, mais comme l’histoire de l’art est option semestrielle, si votre emploi du temps vous le permets, rien ne devrait vous empêcher de vous y inscrire pour la deuxième partie de l’année. » Il lui fit un petit sourire. L’idée qu’elle soit dans sa salle de classe le séduisait mais le déstabilisait en même temps… Il n’était pas sûr de parvenir à garder et son sang-froid et sa crédibilité en présence de la demoiselle.

Elle sembla rougir d’avantage, essayant de dissimuler son croquis avant qu’il lui demande naturellement si la raison de sa présence dans le campus à cette heure tardive venait d’un éclair d’inspiration. Elle sembla troublée. Troublée qu’il devine, peut-être, ou simplement décontenancée du naturel avec laquelle il avait approché la chose. Elle hocha légèrement la tête mais son esprit semblait ailleurs. Il ignorait quel souvenir l’avait emportée, quelques fractions de secondes, à des lieues de leur entretien, à des lieues de lui et du préau. Elle eut un mouvement discret de la tête, comme pour se ressaisir avant d’avouer : « J’aime rester ici parfois après mes cours. C’est tranquille. Mais il est vrai que j’avais hâte de coucher sur papier mes idées. » Elle sembla hésitante quelques instants puis, de sa voix douce, lui proposa de voir ce qu’elle avait créé. Il fut touché d’avantage car, lui-même artiste, il savait comme il était dur parfois d’accepter de montrer ses idées, son travail, à d’autres personnes. D’autant plus lorsque, comme dans le cas présent, la personne en question n’était pas forcément un proche.

Il lui fit un sourire tendre et sincère avant de répondre « J’en serai honoré. » Il s’avança d’un pas, un peu hésitant, puis en désignant une place « fictive » à côté d’elle il demanda poliment : « Je peux ? »

Son cœur battait à la chamade lorsqu’elle acquiesça, visiblement un peu mal à l’aise. Il prit donc place à ses côtés, tout en gardant une certaine distance cela va de soit, parcouru d’une vague de sensations toutes plus folles les unes que les autres. La proximité de leur corps, le cadre qui les entourait… Tout était déconcertant. Dans le bon sens du terme, évidemment mais… Pour dire vrai, Damian était complètement perdu quant à ce qu’il éprouvait en ce moment. Elle lui tendit son cahier timidement et, le jeune homme connaissant son style habituel, laissa échapper un petit sifflement d’admiration et de surprise. C’était incontestablement une création très différente de ses créations habituelles. La coupe de la tenue, son originalité et la vivacité des couleurs rendaient son croquis, et sa future création, innovante et d’une beauté sans pareille. La palette de couleur que la demoiselle avait utilisé lui rappelait certaines de ses propres toiles et, tout en gardant les yeux rivés sur le croquis, analysant les différents détails il dit : « Vous m’impressionnez… Ce travail est splendide. Mais, si j’ose… Connaissant brièvement vos créations, pourquoi ce revirement ? Je veux dire… Vos créations sont d’habitude plus sobres au niveau des couleurs et plus classiques au niveau de la découpe. » Il releva enfin le regard vers elle et, réalisant que sa question pouvait sembler très critique, il se rattrapa : « Ne le prenez surtout pas mal, hein… Votre style habituel est tout simplement stupéfiant. C’est juste mon côté « artiste » qui s’interroge sur les raisons de ce changement. »


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MessageSujet: Re: JULIET ≈ your smile's forever in my mind   JULIET ≈ your smile's forever in my mind EmptyVen 16 Sep - 19:02



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S’inscrire au cours de cet homme pour la seconde partie de l’année ? Juliet s’imaginait déjà sur les bancs d’un de ses cours, le dévisageant tout en buvant chacune de ses paroles, chacune de ses confessions artistiques qui ne ferait qu’accroître les connaissances de la jeune femme. Elle aimait cette idée. Elle imaginait également plutôt bien, le nombre important d’autres étudiantes, s’étant également inscrites et étant bien plus captivé par le charme irrévocable du ténébreux professeur que par ses cours en eux même. Et ça, et bien ça ne l’enchantait pas vraiment. Parce que oui, elle le trouvait charmant. Après tout, il fallait avoir un sérieux problème de vue pour que ce ne soit pas le cas. Même si la brune aimait l’idée que le côté artistique de Damian, rien que de penser à lui par son prénom la perturbait, le rendait d’autant plus charmant. Son côté un peu gentleman, l’avait séduite dès la première seconde, cette douceur avec laquelle il l’avait abordé à la galerie, celle avec laquelle il était arrivé là aujourd’hui, au pied de cet arbre. Juliet a l’habitude qu’on la remarque, que les personnes de la « haute » viennent à son approche, compte tenu de sa situation familiale et de son titre de future héritière d’une grande société mais Damian ne s’y prenait pas de la même manière. Non, lui ne semblait vraisemblablement pas intéressé par tout ça, ce qui l’importait c’était Juliet. Seulement elle et son amour de l’art. Cette seule pensée suffit à la jeune femme pour lui arracher un nouveau sourire. « C’est avec plaisir que je vais m’inscrire. Je suis curieuse d’écouter tout ce que vous avez à nous apprendre sur l’art. J’ai le sentiment que vos cours doivent être passionnant »

Lorsque la jeune femme proposa au brun de voir son croquis, un sourire semblant des plus sincère gagna à nouveau ses lèvres. « J’en serai honoré. » Honoré ? Juliet dû faire le plus possible abstraction de cet adjectif pour ne pas rougir à nouveau. Il allait finir par croire que ce n’était qu’une gamine. Il ne serait pas loin de la vérité, certes, mais auprès de lui Juliet souhaite être femme plus que jamais.  « Je peux ? » Demanda-t-il poliment désignant l’herbe près de Juliet. « Bien sûr » lâcha-t-elle sans réfléchir. Son cœur s’emballa lorsque le jeune homme pris place près d’elle. Il avait beau avoir pris soin de ne pas la toucher, finalement cela ne faisait que la perturber d’avantage. Elle était un peu gêné de le faire s’assoir de cette manière, dans l’herbe. Ce n’était pas très convenable. « J’aurais pût me lever au lieux de vous laisser vous assoir dans l’herbe. C’est une habitude que j’ai. Sans doute un peu ‘particulière’ mais j’aime être sur l’herbe et sentir son odeur. » Déblatérer sur l’herbe ? Oui, c’était clairement ce que la jeune femme était en train de faire. Elle se mordit à nouveau la lèvre inférieure lorsqu’elle s’en rendit compte, quelque peu honteuse. Pour revenir au sujet principal, elle lui tendit son carnet de croquis. Lorsque Damian l’attrapa, sa main frôla celle de Juliet, ce qui lui procura une vague de frisson sur la quasi-totalité de son corps, tel un électrochoc. Pour ne rien laissé paraître, elle laissa son regard rivé sur son croquis. L’artiste qu’était le jeune homme, scruta en silence ces esquisses, Juliet qui en profita pour relever la tête vers lui, remarqua un air plutôt concentré sur son visage. « Vous m’impressionnez… Ce travail est splendide. Mais, si j’ose… Connaissant brièvement vos créations, pourquoi ce revirement ? Je veux dire… Vos créations sont d’habitude plus sobres au niveau des couleurs et plus classiques au niveau de la découpe. » A peine eu-t-il terminé qu’il releva le regard vers elle avant de reprendre, ne lui laissant pas le loisir de répondre quoi que ce soit. « Ne le prenez surtout pas mal, hein… Votre style habituel est tout simplement stupéfiant. C’est juste mon côté « artiste » qui s’interroge sur les raisons de ce changement.» « Comment pourrais-je mal prendre de telles éloges ? »  En effet, la brune était touché par les compliments de cet homme. Il avait décidemment l’art de la chambouler.  Ses paroles avaient l’air tellement pleine de sincérité, et le fait qu’il s’y connaisse réellement en art la touchait encore d’avantage. De surcroît, il avait totalement raison. Cet ébauche était différente des autres. « D’autant que je suis d’accord avec vous. Il y a quelque chose de nouveau dans ce croquis. A vrai dire, si je peux me permettre un tel aveux, je crois que c’est en partie grâce à votre propre œuvre. Elle m’a tellement éblouie, et inspirée. Je ne sais pas, ces couleurs prononcées que j’ai tant aimé m’ont inspiré ça. » Elle s’arrêta un instant pour reprendre son souffle et se rendre compte, qu’à nouveau elle en avait trop dit. Dieu merci, son aveux était à moitié fait puisqu’elle n’avait parlé que de la toile comme source d’inspiration et non de sa rencontre ave lui qui y était également très certainement pour quelque chose. « En tout cas je vous remercie pour vos compliments. Cela me touche réellement. »
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MessageSujet: Re: JULIET ≈ your smile's forever in my mind   JULIET ≈ your smile's forever in my mind EmptyVen 16 Sep - 22:29

your smile's forever in my mind

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« Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. »
- Frédéric Beigbeder -
Lorsqu’elle décréta qu’elle s’inscrirait à ses cours d’histoire de l’art le semestre prochain, Damian se raidit légèrement. À dire vrai, une sorte de frisson lui parcourut l’échine et il se crispa à l’évidence que, finalement, la jeune femme deviendrait une de ses élèves. Non seulement, l’emprise qu’elle semblait avoir sur lui le décontenançait complètement lorsqu’il était en sa présence, mais en plus, l’idée de l’avoir parmi son auditoire lui mettait une pression incroyable, même si, en l’occurrence, cela ne se concrétiserait officiellement que dans plusieurs mois, et ce, si elle tenait vraiment à s’y inscrire et que son emploi du temps le lui permettait. Les compliments qu’elle lui fit ensuite le flatta, bien que le mis un peu mal à l’aise. Il eut un petit rictus gêné et répondit en souriant : «  Je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils sont passionnants… Disons que j’essaie tout du moins d’empêcher les étudiants qui suivent ma classe à ne pas s'endormir ! »

Un souvenir de lui, jeune étudiant d’art à Londres lui revint. Son amour pour l’histoire de l’art, comme branche à part entière, lui était venu d’un instituteur passionné et passionnant qui, aimant tellement cette matière, avait réussi coute que coute à transmettre de l’intérêt à ses élèves. De toute sa carrière d’artiste et de toutes ses longues années d’études, il lui semblait que c’était l’unique professeur qui avait réussi véritablement à transmettre sa passion à la majorité de la classe. Secrètement, mais avec détermination, Damian espérait un jour lui ressembler. Par sa passion, par sa conviction et par sa manière non-conventionnelle à donner ses cours, cet enseignant avait conquis le cœur de ses étudiants et, Damian le savait, était grandement admiré dans son milieu. Il n’avait jamais été lassé par son travail, contrairement au reste du corps enseignant de son école d’art qui montrait toujours très clairement, d’une manière ou d’une autre, aux élèves que seul le salaire importait et que leur « apprentissage » ne les concernait en aucun cas. Au contraire, ce professeur d’histoire de l’art avait toujours porté une attention toute particulière à chacun de ses élèves, à chacune des questions ou demandes et avait toujours mis en avant que, quelle que soit la curiosité, il fallait toujours l’assouvir en matière d’art, afin d’en sortir plus riche encore.

Lorsque Juliet s’excusa auprès de Damian, après qu’il se soit assis dans l’herbe, il rit à nouveau, de manière plus joviale et plus détendue. «  Ne vous inquiétez donc pas, Mademoiselle Wheeler. Si j’avais eu un souci quelconque à me poser dans l’herbe et à profiter de la nature, je n’exercerai très certainement pas ma profession actuelle. » Son regard se perdit un peu. Il n’avait jamais vécu dans des villes où la nature prédominait et pourtant, les endroits où il s’était toujours senti apaisé, c’était justement à même le sol, assis ou coucher, à faire le vide. Ces moments proches de la terre lui avaient toujours apporté une certaine sérénité et un break essentiel ensuite pour la réalisation de ses travaux. Il dit, songeur, avant de reporter son regard sombre sur la jeune femme : «  Je crois qu’il est important, pour tout être, de prendre régulièrement du temps proche de la nature. » Il mima des guillemets lorsqu’il cita le dernier mot. Après tout, ils étaient dans un parc créé et traité par l’Homme, et non pas dans un espace sauvage. Il lui sourit. « Les personnes qui ne savent pas le faire, ne savent pas vraiment vivre, je crois. Dans les extrêmes, j’aime à dire qu’il faut savoir se perdre, sortir de sa zone de confort, pour réellement se trouver. » La jeune femme, son regard clair plongé dans le sien, semblait absorbée par ses dires. Il se sentit soudain un peu gêné et eut l’impression de monopoliser un peu la conversation. Et le voilà qui repartait, encore une fois, dans des théories à la noix. « Excusez mes grandes théories... J'ai tendance à me disperser parfois.»

Son carnet de croquis dans les mains, admiratif, il attendit une réponse à sa question principale : Pourquoi ce changement soudain ? La réponse de la jeune femme le chamboula à mesure qu’il l’écoutait :  « A vrai dire, si je peux me permettre un tel aveux, je crois que c’est en partie grâce à votre propre œuvre. Elle m’a tellement éblouie, et inspirée. Je ne sais pas, ces couleurs prononcées que j’ai tant aimées m’ont inspiré ça. » Il se souvint alors de leur rencontre. Sa mémoire lui renvoya l’image d’une jeune femme élégante, figée et dos à lui, devant la toile qu’il avait réalisé peu après la naissance de Logan, son fils. Elle était restée de longs instants à contempler son œuvre avant qu’il ne s’approche d’elle, plus fasciné par elle que par n’importe quelle œuvre d’art qu’il aurait pu voir durant ses voyages et sa carrière. C’était à cette vision, simple, éphémère pourtant, qu’il avait ressenti ce sentiment jusqu’alors méconnu… Cette attirance irrépressible certes, mais également ce désir de la protéger, de l’aimer même, et ce envers et contre tout. Et ce même s’il devait se sacrifier lui-même et sacrifier n’importe quoi d’autre. Lorsque leurs regards s’étaient croisés pour la première fois, le soir de l’inauguration de la Z Galerie, Damian avait ressenti comme un véritable électrochoc.

Il secoua discrètement la tête pour sortir de ses pensées et se recentrer sur le moment présent et, plongeant son regard dans celui de Juliet, dit doucement, presque à demi-mot : « Je n’aurai jamais pensé un seul instant être considéré suffisamment doué pour en être une source d’inspiration... Je crois que c'est moi qui vous doit des remerciements. Vous me flattez... » La dernière phrase fut prononcée dans un soupire, légèrement ému et décontenancé. Il tenta de se ressaisir et prononça, dans un état un peu second : « Est-ce le premier d’une longue lignée ? Je veux dire… Avez-vous l’intention de créer une ligne entière à ces coloris ? »  


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MessageSujet: Re: JULIET ≈ your smile's forever in my mind   JULIET ≈ your smile's forever in my mind EmptyMer 21 Sep - 20:02



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Le rire du jeune homme résonna près de Juliet qui n’en perdait pas une miette, en effet les yeux rivés vers la bouche du brun, elle l’observait rire de la sorte. Un rire qui sembla, sans aucune doute, détendre l’atmosphère entre les deux protagonistes. «  Ne vous inquiétez donc pas, Mademoiselle Wheeler. Si j’avais eu un souci quelconque à me poser dans l’herbe et à profiter de la nature, je n’exercerai très certainement pas ma profession actuelle. » Comme si il avait toujours été sur la même longueur d’ondes que l’étudiante, Damian se lança dans un monologue sur sa relation avec la nature et plus précisément le bien être que celle-ci lui procure. « Excusez mes grandes théories... J'ai tendance à me disperser parfois.» Se fut au tour de Juliet, non pas de rire, mais de sourire à pleine dents. Elle était littéralement sous le charme de cet homme. Chaque mot, chaque attitude lui plaisait. « Ne vous excusez pas, c’est tout à fait le genre de théories que j’avance également. Je pense que vous pouvez m’appeler Juliet, non ? » En effet, l’entendre l’appeler par son nom de famille, lui avait semblé comparable à mettre une barrière entre eux. Les rendre seulement quelconque l’un pour l’autre. Juliet n’avait que trop l’habitude qu’on ne l’appelle que par la froideur de son nom, maintenant ainsi une certaine distance bien trop souvent appropriée.
L’artiste se plongea dans les croquis de la brune, tenant avec ferveur son carnet entre les mains. Quant à elle, elle était à la fois flattée et touchée par les avis donnés par cet homme, mais elle était également anxieuse. Il était rare, très rare, qu’elle dévoile ainsi ses œuvres, d’autant plus avant qu’elles ne soient achevées. Mais avec lui c’était différent. Elle le sentait, elle le voulait. C’est très certainement pour cette raison que son aveu sorti tout à fait naturellement d’entre ses lèvres. Elle avait conscience qu’il risquait de la prendre pour une folle ou bien même de penser qu’elle le copie en quelque sorte. Un silence s’installa entre eux deux, le regard perdu dans l’étendue d’herbe à ses pieds, Juliet n’osait pas relever la tête. De plus elle sentait que ses joues s’étaient à nouveau enflammées. C’est finalement, le mouvement de tête du jeune homme, qui lui fit relever la tête vers lui avant qu’il ne reprenne la parole, son regard indéniablement accroché au sien. « Je n’aurai jamais pensé un seul instant être considéré suffisamment doué pour en être une source d’inspiration... Je crois que c'est moi qui vous doit des remerciements. Vous me flattez... » Sa parole était douce, à peine audible à vrai die, preuve irréfutable de la sincérité de ces propos. « Est-ce le premier d’une longue lignée ? Je veux dire… Avez-vous l’intention de créer une ligne entière à ces coloris ? » Un tel entrain pour son travail touchait à nouveau Juliet qui était de plus en plus émue par la tournure de cette conversation. Des questions auxquelles elle n’avait pour le moment aucune réponse ! « Je ne peux pas vous répondre. Je n’en ai moi-même aucune idée. Mais compte tenu de la forte inspiration qui semble s’être emparé de moi je suis assez tenté de dire que ce n’est pas impossible. » Une ligne entière suivant les traits, les couleurs prononcées de ce premier jet ? Pourquoi pas après tout. Tant que son inspiration portera Juliet, elle continuera dans cette voie là en tout cas. Et quelque chose au fond d’elle, lui fait penser que cette inspiration éveillée ce soir là, n’est pas partie pour s’éteindre, tout au contraire. Souhaitant saisir son carnet, elle posa sa main dessus et se retrouva sur celle de Damian. Aussitôt, un véritable électrochoc sembla envahir tout son corps. Elle ne sursauta pas, ni même ne retira sa main, non au lieu de ça, elle soutint le regard du brun. « Peut être…peut être pourriez-vous être celui qui me guidera vers cette nouvelle ligne ? » Demanda-t-elle, troublée plus que jamais. Ce n’était pas les bon mots, elle ne les trouvait pas. Trop absorbée par le regard du jeune homme. Reprenant conscience de ce qui se passait, elle retira sa main. « Je veux dire, vous êtes le seul à qui je l’ai montré et de surcroît, celui à qui je la dois très certainement. Alors vous pourriez être celui à qui je montrerai les prochaines ébauches. » Une excuse pour être certaine de pouvoir le revoir ? Certainement. Mais elle était sincère. A nouveau, elle se pinça la lèvre lorsqu’elle se rendit compte qu’elle ne souhaitait pas qu’il se sente obligé de quoi que ce soit. « Bien entendu vous n’êtes pas obligé d’accepter. Vous avez très certainement bien mieux à faire je suppose. » Reprit-elle.
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